Murs... mûrs.
La ville me parle avec ses mots sauvagement posés au détour d'une rue.
La ville impure qui déraille et raille l'ordre établi.
Affiches lacérées, graffitis sauvages, accidents graphiques, matières superposées…
Le jeu consiste à marcher en funambule sur ce fil tendu de part et d'autre de l'abstraction et de la figuration.
Pour déceler des signes, un graphisme, pouvant aller au-delà des lettres et des mots.
À rebours du plasticien qui anticipe son geste, là le peintre refoulé que je suis se contente de cadrer en mon champ intérieur.